Mariage forcé : 40% des filles mariées avant l’âge de 18 ans en Côte d’Ivoire

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Fratmat.info | Par Alfred Kouame

En Côte d’Ivoire, la loi fixe l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les filles. Mais une enquête du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) révèle qu’en 2016, dans l’ouest ivoirien, 58% de filles de moins de 15 ans sont déjà en union, suivi du sud-ouest dont le taux est de 53% et du nord-ouest avec 52%. Cela signifie que plus de 4 filles sur 10 (soit 40%) ont été contraintes au mariage avant l’âge de 18 ans.

Ces informations ont été communiquées lors d’une campagne de lutte contre les Violences basées sur le genre (Vbg) ce mercredi 29 novembre 2017, au lycée moderne 2 d’Abobo.

Selon Mme Claudine Hien, inspecteur d’éducation spécialisée et responsable de la cellule sociale dudit établissement, ces activités s’inscrivent dans le cadre des 16 jours d’activisme de la campagne mondiale contre la violence à l’égard des femmes et des filles. Qui se déroulent du 25 novembre au 10 décembre 2017 autour du thème: « Mettons fin au mariage des filles pour un avenir meilleur ».

Les élèves ont été instruits sur les conséquences des mariages précoces et forcés en Côte d’Ivoire dont les causes fondamentales sont la pauvreté et les considérations culturelles dans certaines sociétés. Puis les conséquences de ce fléau ont été identifiées par les communicateurs.

Il s’agit, entre autres, de la dégradation de la santé sexuelle, les grossesses précoces, les accouchements à risques, le Vih/Sida, les infections sexuellement transmissibles, la marginalisation des filles victimes, le décrochage scolaire, le traumatisme, le suicide, la fragilisation.

Face à cette triste réalité, le gouvernement ivoirien, le système des Nations unies et la société civile ont initié des actions en vue d’éradiquer ce phénomène. Mais, des défis restent encore à relever.

C’est pourquoi, les élèves ont été exhortés à dénoncer tout acte ou tentative qui vise à conduire une fille au mariage forcé dans leurs lieux de résidence respectifs ou à l’école. Il leur est également demandé d’interpeller la police ou la gendarmerie la plus proche, l’administration scolaire, la cellule sociale de leur établissement, les centres sociaux.

 

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