Excision "à vendre", des échoppes pratiquant des mutilations sexuelles féminines découvertes au Caire

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Un reporter de la chaîne Youm7 a révélé l’existence de boutiques dans le quartier commerçant du Caire, où des jeunes filles de milieux ruraux sont emmenées pour y subir une excision. Là, une miyazen mutile des jeunes filles en seulement quelques minutes pour 50 livres égyptiennes, soient un peu plus de 6 euros.

En Egypte, les mutilations sexuelles ont été criminalisées en 2008. Malgré l’existence de cette loi, le Ministre de la Santé Adel Adawy révèle que 92% des femmes mariées sont concernées. Ce taux masque de grandes inégalités entre les villes, où il est de 8%, et les zones rurales, où il atteint les 95%. Pourtant également interdite par l’Islam, il est communément admis que cette pratique est un impératif religieux.

La condamnation d’un médecin et du père d’une victime d’excision en janvier 2014, après la mort de la jeune fille, reste de l’ordre de l’exception.

Traduction : Pauline ARRIGHI

Texte intégral en anglais : Cairo Post

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