Zimbabwe : Le fléau des mariages d’enfants

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25/11/2015 | Communiqué de presse de Human Rights Watch

Le gouvernement devrait porter à 18 ans l’âge minimum du mariage et adopter un plan d’action national.

 

(Lusaka, le 25 novembre 2015) – Les mariages d’enfants en Afrique mettent souvent fin à la scolarisation des filles, les exposent au risque de violence conjugale ainsi qu’à de graves risques de santé liés aux grossesses précoces ou au VIH, et les soumet fréquemment au carcan de la pauvreté, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. À l’occasion du Sommet de l’Union africaine (AU) sur le mariage des enfants, le gouvernement du Zimbabwe – dont le président Robert Mugabe a accédé à la présidence tournante de l’AU – devrait  porter à 18 ans l’âge minimum légal du mariage et encourager d’autres pays à faire de même.

Ce sommet se tiendra dans la capitale de la Zambie, Lusaka, durant deux jours, les 26 et 27 novembre. Le sommet devrait mettre en lumière les effets dévastateurs des mariages précoces en Afrique sub-saharienne, où 40 % des filles se marient avant l’âge de 18 ans, et permettre d’examiner diverses recommandations visant à mettre fin à cette pratique.

« Le gouvernement zimbabwéen devrait faire preuve de son engagement dans la lutte contre le fléau du mariage précoce en portant à 18 ans l’âge minimum du mariage », a déclaré Dewa Mavhinga, chercheur senior auprès de la division Afrique de Human Rights Watch. « L’avenir de millions de filles africaines dépend de la volonté des dirigeants africains de prendre des mesures permettant de mettre fin à cette pratique dévastatrice qui prive les filles de leur droit à l’éducation et les expose à divers abus. »

Communiqué intégral (en anglais)

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Une réponse sur « Zimbabwe : Le fléau des mariages d’enfants »

A reblogué ceci sur tangakamanuet a ajouté:
Au Nord-Kivu, il existe une « Police de protection de l’enfant et de la femme » : à quand une structure semblable dans nos contrées dites civilisées ??
« …car la violence sexuelle est un crime qui doit être puni, quelles que soient les motivations. On a fait beaucoup de progrès depuis 2014. Je pense qu’il y a une prise de conscience au niveau des provinces, où le projet travaille et qui commence à changer la perception de la population, des autorités nationales par rapport à la violence sexuelle.» (Alfredo Teixeira)
Ban Ki-moon appelle à combattre l’extrémisme violent envers les femmes :
«Les atrocités criminelles commises à l’encontre de femmes et de filles dans les zones de conflit, ainsi que la violence familiale qui existe dans tous les pays, compromettent sérieusement le progrès.»
«Même dans les zones de paix, la violence contre les femmes subsiste sous la forme de féminicide, d’atteintes sexuelles, de mutilations génitales, de mariage précoce ou de cyberviolence. Ces pratiques traumatisent la personne et déchirent le tissu social.»
Le Secrétaire général de l’Onu a lancé des initiatives mondiales, telles que « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » et « HeForShe », qui visent à associer les hommes à la promotion de l’égalité des sexes. Dans son message, le Secrétaire général de l’Onu a également demandé aux États de verser davantage de contributions au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies à l’appui de la lutte contre la violence à l’égard des femmes.
(selon Radio Okapi et GAMS)

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