Inna Modja, la chanteuse malienne engagée

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Par: publié le : 17 avril 2016 à 18:10 UTC – Source Star Africa

 

Née le 19 mai 1984 à Bamako au Mali d’une famille Peul de sept enfants dont elle est la sixième, Inna Modja de son vrai nom Inna Bocoum doit son nom d’artiste à sa mère. Ce qui signifie Inna est mauvaise ou Inna n’est pas bien en peul. Aujourd’hui chanteuse engagée et mannequin qui fait dans l’électro-pop et le hip-hop, elle vient d’accorder un entretien à Ouest-France, où elle évoque son enfance, ses débuts, mais aussi ce qui constitue son combat.

A propos de son enfance et ses débuts, Inna Modja déclare qu’elle a « grandi dans une famille de sept enfants, à Bamako, au Mali. Une famille où il n’y avait pas de musicien. Mais on écoutait beaucoup de musique à la maison. Mon père est fan de blues et de jazz. Ma mère adore la musique africaine. J’ai commencé à écrire mes premiers morceaux à l’âge de 15 ans. Désireuse d’avoir l’avis d’un artiste, j’ai frappé à la porte de Salif Keita, voisin de mes parents. Et j’ai intégré son groupe, le Rail Band. Complètement autodidacte, j’ai ensuite continué mon chemin artistique en apprenant et en écoutant différentes musiques ».

En écoutant donc différentes musiques et surtout en se frayant son propre chemin et adoptant ses propres choix, Inna Modja est considérée aujourd’hui comme une chanteuse engagés, notamment pour les causes des plus vulnérables. En ce sens, « depuis une dizaine d’années, je me suis impliquée dans la lutte contre l’excision. A l’âge de 5 ans, j’ai été victime de cette mutilation infligée par la sœur de ma grand-mère. En février dernier, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’excision, j’ai témoigné au siège des Nations Unies à New York. Je donne aussi de mon temps à l’Amref. Une ONG de santé publique formant les sages-femmes en Afrique. Un autre engagement, très enrichissant humainement ».

Seulement, l’on pourrait se demander où l’artiste qui a également une carrière à gérer prend-t-elle le temps pour équilibrer tout cela. Inna Modja a sa recette personnelle : « Cet engagement représente 50 % de mon temps à côté de la musique. Je suis aussi marraine de la maison des femmes de l’hôpital Delafontaine, à Saint-Denis, dont la construction s’achève. Cette structure accueillera le planning familial et des femmes en détresse, perdues, victimes de violences. J’y serai présente régulièrement à travers des groupes de parole. Car pour moi il est important de faire passer ce message : les violences ne définissent pas notre avenir et qui l’on est», relate-t-elle à Ouest-France. Que dire de plus, si ce n’est chapeau l’artiste.

Suivre Inna Modja sur Facebook.

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