Témoignage de Dieynabou, excisée à 8-9 ans

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Dieynabou a été excisée à l’âge de 8-9 ans. La coutume est si banale qu’elle est taboue : « on n’en parle même pas ». Dieynabou n’en a jamais discuté avec son père, ni avec ses frères, et même sa mère faisait la sourde oreille. L’excision est pratiquée pour soi-disant purifier la femme, sans autre explication que celle d’une « cérémonie nécessaire pour devenir une femme ». Et les petites filles découvrent avec effroi la réalité de cette pratique humiliante et extrêmement douloureuse, qui conduit à des complications importantes, qui peuvent être très graves.

« C’est un événement dévastateur dans la vie des petites filles parce qu’on est confronté à la réalité de la vie plus tôt que prévu. »

L’excision impacte le quotidien de ces petites filles et des femmes qu’elles deviendront, tout comme leur droit au désir.

« L’excision m’a fait me sentir inférieure et différente des autres femmes ». 

Dieynabou nous raconte comment, grâce à la réparation chirurgicale – réparation physique et mentale – elle a retrouvé le moral, la dignité et réinvesti sa vie de femme.

Découvrez son témoignage dans le Podcast de Fraiches.

 

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HAPPENING – 2 MAR S 2024 -Non à la médicalisation de l’excision- Paris

Une cinquantaine d’associations militantes, fédérées par Diaryatou Bah, fondatrice d’« Espoirs et combats de femmes » se sont données rendez-vous le samedi 2 mars à 14h30 devant la Mairie du 20ème arrondissement de Paris, pour unir les forces et les voix contre les mutilations sexuelles féminines et leur médicalisation.
Cet événement venait clôturé la campagne de sensibilisation « Non à la médicalisation de l’excision ! » lancée sur les réseaux sociaux le 6 février 2024 et rejointe par de nombreuses associations et personnalités de premier plan. Plusieurs d’entre elles se sont exprimées lors de ce rassemblement, pour alerter et informer contre des pratiques qui perdurent et dont le recul est menacé par le recours à la médicalisation.