Notre histoire

Notre histoire

Historique de la Fédération nationale GAMS : synthèse en quelques dates clés de la lutte contre les mutilations sexuelles féminines, les mariages forcés et les autres pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des filles en France et dans le monde.

Contexte international 1977

Le Groupe de travail sur les pratiques traditionnelles ayant effet sur la santé des femmes et des enfants est constitué à Genève. Cette ONG (Organisation Non Gouvernementale) vise à faciliter l’exécution de projets africains « destinés à améliorer la santé des femmes et des enfants ». Elle possède un statut consultatif auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies

1979

Un séminaire international sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants est organisé par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). À cette occasion, Fran Hosken, conseillère temporaire de l’OMS, présente un premier bilan des mutilations sexuelles féminines dans le monde « basé sur la littérature des trente dernières années, les réponses à des questionnaires, des correspondances et des enquêtes sur le terrain ».

L’excision est pratiquée en Indonésie, au Bahreïn, à Oman, au Yémen du Sud. Mais les mutilations sexuelles féminines sont surtout observées dans certains pays de l’Afrique subsaharienne, au Sénégal, au Burkina Faso, au Mali, au Nigeria, en Somalie, au Kenya, en Ethiopie, en Egypte, au Soudan, en Centre-Afrique, en Érythrée…

La position des représentants de quatre pays africains est suffisamment ferme pour ébranler celle des organismes internationaux : l’OMS et l’UNICEF sortent enfin ces pratiques du champ culturel et reconnaissent leur nocivité pour la santé des femmes et des enfants.

A la fin des années 1970, des hommes originaires de l’Afrique subsaharienne font venir en France leurs épouses. Des fillettes naissent, et certaines mourront après avoir été excisées. Des femmes africaines et des femmes françaises se mobilisent contre les mutilations sexuelles féminines. Ces pratiques constituent une atteinte grave aux droits fondamentaux de tout être humain, à la dignité et à l’intégrité. Elles ont par ailleurs des conséquences dramatiques sur la santé.

A la fin des années 1970, des hommes originaires de l’Afrique subsaharienne font venir en France leurs épouses. Des fillettes naissent, et certaines mourront après avoir été excisées. Des femmes africaines et des femmes françaises se mobilisent contre les mutilations sexuelles féminines. Ces pratiques constituent une atteinte grave aux droits fondamentaux de tout être humain, à la dignité et à l’intégrité. Elles ont par ailleurs des conséquences dramatiques sur la santé.

1981

Des pédiatres de PMI (Protection Maternelle et Infantile) témoignent dans le Quotidien du Médecin du 12 mars : « Mutilations sexuelles féminines : un problème qui concerne les praticiens français. » Ces médecins proposent la formalisation d’un programme d’éducation sanitaire.

1982

L’association GAMS est créée en 1982. Elle est constituée de femmes africaines et de femmes françaises qui se fixent comme objectif de contribuer à la disparition des pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants, dont les mutilations sexuelles féminines.
D’emblée, deux règles fondamentales de travail sont posées :

  • Agir ensemble, femmes africaines et femmes françaises,
  • Agir en réseau, avec les groupes œuvrant sur les mêmes sujets en Afrique et ailleurs dans le monde. Nous faisons partie du COFRADE (COnseil FRançais des Associations pour les Droits de l’Enfant) depuis sa création, ainsi que du CSIS (Conseil Supérieur de l’Information Sexuelle). Nous sommes la section française du Comité Inter-africain depuis sa création en 1984.

De nos réflexions est né un objectif en France : informer la population concernée de l’extrême dangerosité des mutilations sexuelles féminines afin que les parents des filles décident eux-mêmes d’y renoncer. Il s’agit principalement de faire appel à la réflexion mais nous n’excluons pas la référence à la loi. D’autres associations sont plus particulièrement orientées sur la loi. Nous nous efforçons de contacter les différents organismes et administrations en relation avec la population concernée pour les sensibiliser à la nécessité de mettre en place une telle information. Divers secteurs sont définis dont, en priorité, ceux de la santé, du social et de l’éducation.

Nous sommes convaincus de l’importance des médias pour convaincre les familles africaines et nous soulignons cet aspect lors des travaux du groupe de travail mis en place par le Ministère des Droits de la Femme en 1982. Depuis lors, notre travail privilégie sans cesse l’information des populations concernées, soit directement, soit en sensibilisant les professionnels en contact avec elles.

Nous participons depuis 1982 à de nombreuses journées de formation initiale et continue de professionnels de santé (notamment en Protection Maternelle et Infantile) et de travailleurs socio-éducatifs.

1984

Publication d’un ouvrage rédigé en collectif sous l’impulsion du Ministère des Droits de la Femme: Les mutilations du sexe des femmes aujourd’hui en France (Editions Tierce).

Ont notamment contribué à la rédaction de cet ouvrage : le GAMS, la Ligue du Droit International des Femmes, le Modefen (Mouvement pour la Défense des Droits de la Femme Noire), Santé et Droits de la Femme, le Mouvement Français pour le Planning Familial, ainsi que Simone Iff, conseillère technique auprès du Ministère des Droits de la Femme, Sylvie Fainzang et Nicole Echard, ethnologues.

1985

Thèse du doctorat en médecine soutenue par Patricia ALLAL, membre du GAMS : Les mutilations du sexe des femmes. Etude dans un département français : les Yvelines. Propositions pour la disparition de ces pratiques. A l’occasion de cette thèse, une étude a été faite dans une maternité d’Ile-de-France sur « les conséquences obstétricales de l’excision féminine ». Celle-ci confirme à nouveau que les femmes excisées ont des déchirures périnéales bien plus fréquemment que les autres femmes.

1990

Au retour de la réunion organisée par le Comité Inter-Africain à Addis Abeba, nous participons à la Journée Nationale d’Information organisée par la Direction Générale de la Santé à l’intention des professionnels de Protection Maternelle et Infantile. Nous évoquons le travail réalisé en Afrique et présentons des matériels éducatifs tels que le mannequin anatomique fourni par le Comité Inter-Africain ou Le Livre Universel de la Naissance de Fran Hosken. Nous éditons ce dernier en français en 1991 pour une distribution gratuite auprès des familles immigrées.

1992

Edition par le GAMS d’une recherche ethno-sociologique sur l’excision effectuée dans le cadre de notre association.

1993

Edition par le GAMS d’une recherche ethno-sociologique sur la polygamie effectuée dans le cadre de notre association. Nous participons également à un groupe de travail sur les mutilations sexuelles mis en place par la Délégation aux Droits des Femmes d’Ile de France pour préparer un matériel didactique à l’intention des professionnels et des familles originaires de l’Afrique subsaharienne. Le préfet de Région lance officiellement une campagne de prévention des mutilations sexuelles en novembre 1993. Les affiches et dépliants préparés par le groupe de travail sont très largement diffusés et utilisés.

1994

La campagne « Nous protégeons nos petites filles » est étendue de l’Ile-de-France au plan national et notamment aux dix départements les plus concernés. Le GAMS y participe très activement.

1995

Grâce au concours de différents directions et services ministériels (Direction de l’Action Sociale, Direction Générale de la Santé, Service des Droits des Femmes), du Fonds d’Action Sociale en faveur des travailleurs immigrés et de leurs familles, de la Fondation de France, nous coproduisons un programme de formation « Femmes assises sous le couteau » comprenant un film vidéo et un manuel destiné à l’animation de réunions ayant pour thème la prévention des mutilations sexuelles. L’ensemble est réalisé avec notre participation et diffusé par nos soins.

1996

Participation active à la création du GAMS Belgique, à l’initiative de Mme Khadia Diallo.

En février 1996, nous co-organisons une journée nationale sur la prévention des mutilations sexuelles féminines au Ministère des affaires sociales, destinée aux professionnels médico-sociaux et associations travaillant auprès des populations concernées. Des représentants de différents services ministériels apportent leur soutien à cette manifestation qui est très appréciée. Des représentants de l’OMS interviennent. La présidente du Comité Inter-Africain évoque le travail réalisé en Afrique et fait appel à l’assemblée pour que le travail déjà réalisé soit poursuivi avec détermination.

Notre association peut témoigner du fait que les actions de prévention mises en place avec la participation de femmes africaines convaincues sont efficaces, et permettent de faire disparaître les mutilations sexuelles féminines. Il convient toutefois de veiller à l’application de la loi lorsque les familles font exciser leurs filles malgré l’information reçue.

1997

Soutenance de la thèse de doctorat de sociologie (Université Paris 7 Denis Diderot) d’Isabelle Gillette-Faye, Directrice du GAMS, ayant pour intitulé La polygamie et l’excision dans l’immigration africaine en France, analysées sous l’angle de la souffrance sociale des femmes. Publiée en 1998 aux Presses Universitaires du Septentrion (épuisée). Consultable à la Fédération nationale GAMS.

1998-2001

Isabelle Gillette-Faye, Sociologue, Directrice du GAMS réalise pour le Ministère des Affaires Etrangères, Coopération et Francophonie et l’UNICEF, une analyse approfondie des plans nationaux du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Mali concernant la santé et les droits fondamentaux des femmes en matière de sexualité et de reproduction. Elle propose des recommandations et pistes de recherche pour qu’une approche intégrée permette d’élaborer un plan de coopération régional et international afin de prévenir efficacement les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants.

1999-2000

Le GAMS participe activement à la prévention des mariages forcés avec le Conseil Général Seine-Saint-Denis, l’Observatoire contre les Violences envers les femmes et la Délégation Départementale aux Droits des Femmes et à l’Egalité qui organisent les premières formations continues des professionnels sociaux, médico-sociaux et éducatifs du département de Seine-Saint-Denis.

2001

Organisation et préparation avec Equilibres & Populations du premier Colloque à l’Académie Nationale de Médecine, à Paris : « Comment lutter contre les mutilations génitales féminines ici et là-bas ? ».

2001-2002

Coordination du « Premier Programme Européen de lutte contre les mutilations génitales féminines en Europe » avec la participation de 10 pays européens, de 15 ONG et des Centres de recherche partenaires.

2002

Le GAMS est membre co-fondateur du Réseau européen de lutte contre les mutilations génitales féminines (Euronet FGM) — 15 pays de l’Union Européenne partenaires.

2003

Forum international sur les pratiques traditionnelles néfastes au Canada, Réseau femmes africaines Eurizon 2015, Montréal/Québec, avec la participation active du GAMS.

2004

Journée internationale de réflexion sur les mariages forcés, à l’initiative du Planning Familial (MFPF), avec la participation active du GAMS.

Juin 2004

Préparation collective et participation active au Colloque organisé à l’Académie Nationale de Médecine, à Paris : « Les mutilations sexuelles féminines. Un autre crime contre l’humanité. Connaître prévenir agir ». Des recommandations visant l’éradication des mutilations sexuelles féminines sont données.

Juillet à décembre 2004

Groupe de travail interministériel sur « Femmes et immigration », à l’initiative de Nicole Hameline, Ministre de la Parité et de l’Egalité Professionnelle, avec la participation active du GAMS.

Février 2005

Lancement du film Moolaade de Sembène Ousmane, en partenariat avec Amnesty International France.

Novembre 2005

Lancement de la première Campagne « Mariages Forcés, Vous avez le droit de dire non », à l’initiative d’Anne Hidalgo, Première adjointe au Maire de Paris et de l’Observatoire de l’Egalité Femmes/Hommes de la ville, à laquelle le GAMS a été pleinement associé.

Novembre 2006

Le GAMS participe activement au Protocole de Lutte contre les Mariages forcés du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, à l’initiative de l’Observatoire contre les Violences de ce même département.

2006-2007

Colloque National Interministériel initié par Xavier Bertrand, Ministre de la Santé et la Direction Générale de la Santé : « Halte aux mutilations sexuelles féminines ». À l’Institut Pasteur et ses neufs déclinaisons régionales. Le GAMS est associé au déroulement et à la co-animation de ces Colloques avec Gynécologie sans Frontières.

Octobre 2008

Journée d’études sur les Mariages Forcés, à l’initiative de Voix de femmes, avec la participation active du GAMS, à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris IV).

Novembre 2008

Séminaire pour évaluer les progrès dans la lutte contre les mutilations sexuelles féminines, à l’Académie Nationale de Médecine. À l’initiative d’Equilibres & Populations, en partenariat avec la CAMS, le GAMS et Gynécologie sans Frontières.

Novembre 2008

Au Ministère de la Santé et des Sports, Colloque « Femmes et violences en Méditerranée : Actions et bilan », à l’initiative de l’ASFAD (Association de Solidarité avec les Femmes Algériennes Démocrates).

2009-2010

La Fédération nationale GAMS est partenaire de la campagne européenne « End FGM » d’Amnesty International Irlande, qui vise à l’adoption par l’Union Européenne d’une stratégie commune pour prévenir les mutilations génitales féminines sur les femmes et les petites filles en Europe et protéger celles qui ont fui leur pays d’origine par crainte d’être mutilée.

Mars 2009

Lancement de la nouvelle Campagne de communication nationale contre l’excision, et de la toute première Campagne concernant les mariages forcés, par le Secrétariat d’Etat à la Famille et à la Solidarité.

Juin 2009

Le GAMS se structure en Fédération Nationale et modifie ses statuts pour valoriser son travail dans la lutte contre les mariages forcés.

Juillet 2019

Le GAMS organise au Mali, avec ses partenaires africains, une Caravane des femmes africaines pour la Paix, l’Egalité et la Citoyenneté. Film disponible au siège de la Fédération nationale GAMS.

Mars 2010

Lancement du film Fleur du Désert en partenariat avec les Fondations Waris Dirie et PPR. Projections et débats sur l’ensemble du territoire français animés par le GAMS.

2010

La Fédération nationale GAMS et 24 associations partenaires organisent et participent aux actions du Label Grande Cause 2010 contre les violences faites aux femmes

Juin 2010

La Fédération nationale GAMS participe activement à la 3e Marche Mondiale des Femmes.

2011

La Fédération nationale GAMS a été très impliquée dans le Groupe de travail « Mutilations Sexuelles Féminines », initié par la Délégation Régionale aux Droits des Femmes à l’Egalité Ile-de-France. Il a permis l’organisation du Second Colloque Régional Francilien, au Lycée Rabelais de Paris, à l’occasion de la Journée Internationale de Lutte contre les Mutilations Sexuelles Féminines (6 février). Ce colloque fut clôturé le 8 février par Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale. Le GAMS a également assuré la diffusion de la dernière Campagne régionale francilienne de prévention « Agir face aux mutilations sexuelles féminines » (plaquettes et affiches).

La Fédération nationale GAMS a été très impliquée dans le Groupe de travail transversal aux Directions du Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-Mer, des Collectivités Territoriales et de l’Immigration et inter-associatif sur la thématique des Mutilations Sexuelles Féminines. Une formation des personnels de l’OFII fut réalisée le 27 juin 2011 (Plate-forme de Seine-Saint-Denis, à Bobigny).

Le GAMS a été pleinement associé au Comité de suivi des violences faites aux femmes, présidé par Mme Fatima LALEM, alors Adjointe au Maire de Paris pour l’Egalité Femmes/Hommes, avec l’Observatoire Egalité Femmes/Hommes de la ville de Paris. Le GAMS a alors organisé et animé un séminaire sur « La mise en œuvre de l’ordonnance de protection des femmes victimes de violences » (cf. loi du 9 juillet 2010) à l’Hôtel de Ville de Paris, le 18 novembre 2011.

Enfin, le GAMS a été sollicité pour la création du « Nouveau référentiel de prévention des mutilations sexuelles féminines », initié par la ville de Paris, pour les professionnels sociaux et médico-sociaux des Centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI) et son élargissement aux Centres de planification familiale et d’éducation familiale (CPEF).

2012

La Fédération nationale GAMS a continué de siéger à la Commission nationale contre les violences faites aux femmes, suite à sa nomination par décret en 2010. Elle a contribué aux travaux de réflexion du Ministère des Droits des Femmes, en particulier pour la préparation du Comité Inter-Ministériel sur les Droits des Femmes.

De plus, la Fédération nationale GAMS a poursuivi sa collaboration avec le groupe de travail 2 du Conseil Supérieur de l’Information Sexuelle, de la régulation des naissances, et de l’éducation familiale (CSIS), sur les mutilations sexuelles féminines et les mariages forcés.

Elle a aussi collaboré au Groupe de travail « Mutilations Sexuelles Féminines », initié par la Délégation Régionale aux Droits des Femmes à l’Egalité Ile-de-France, qui a permis l’organisation d’un Troisième Colloque Régional Francilien à l’Université d’Evry (Essonne). Celui-ci fut donné à l’occasion du 6 février, Journée Internationale de Lutte contre les Mutilations Sexuelles Féminines, et avait pour thème « L’adolescence, face aux Mutilations Sexuelles Féminines ».

Le GAMS fut impliqué lors des travaux pour la préparation du Rapport du Groupe de travail « Jeunes filles et développement », du Ministère des Affaires Etrangères. Le Secrétariat Général était assuré par l’ONG Plan Internationale

Le 17 mars 2012, la Fédération nationale GAMS est intervenue lors de la Conférence internationale contre les Mutilations Sexuelles Féminines, à la Bourse du Travail de Saint-Denis, sous le haut patronage de la Première Dame de Guinée. Cette conférence fut initiée par l’AMEG (Association Mères et Enfants de Guinée) et comptait la présence de la Coordination des associations guinéennes de France.

Le 27 novembre 2012, à l’occasion du trentième anniversaire du GAMS et de la Journée Internationale contre les violences faites aux femmes, 215 professionnels sociaux et médico-sociaux ont assisté au Colloque « L’abandon des Mutilations Sexuelles Féminines, une histoire en marche ». En présence de Fatima LALEM, Adjointe au Maire de Paris en charge de l’Egalité Femmes/HommesJacques BRAVO, Maire du 9e arrondissement et de Mme Najat VALLAUD-BELKACEM, Ministre des Droits des Femmes.

2013

La Fédération nationale GAMS a contribué activement aux travaux et à la réflexion du groupe de travail interministériel « L’égalité pour les femmes migrantes« , de septembre 2013 à janvier 2014.

Depuis 2008, les femmes sont majoritaires parmi les immigrés. Autrement que la vie professionnelle, l’accès aux droits sociaux, à la santé, ainsi que la participation à la vie publique sont toujours plus difficiles pour les femmes immigrées. Tel est le premier constat rappelé par le groupe de travail chargé de contribuer à la refondation des politiques d’intégration en matière de droits des femmes. Missionné par la Ministre des droits des femmes, ce groupe de travail, présidé par Olivier Noblecourt, adjoint au maire de Grenoble, et constitué de responsables associatifs, d’universitaires et représentants des institutions concernées, s’est penché sur plusieurs dimensions du parcours des femmes immigrées en France (les pratiques linguistiques, l’accès à la formation et à l’emploi, la lutte contre les violences faites aux femmes, la contribution des femmes immigrées à la vie sociale, publique et culturelle). Au terme de ses travaux, le groupe de travail a présenté 53 recommandations pour améliorer l’intégration et la situation des femmes immigrées en France. Le rapport a été publié à la Documentation française, en février 2014.

Le GAMS participe à la prise en charge optimale des femmes victimes de violences qui s’adressent à la plateforme téléphonique de référence pour toutes les femmes victimes de violences (3919), grâce à la mise en réseau des numéros téléphoniques nationaux, dans les conditions prévues par l’accord partenarial du 10 décembre 2013 et le cahier des charges techniques relatif au fonctionnement du numéro de référence « toutes violences faites aux femmes ».

A compter d’octobre 2013, le GAMS :

  • Participe à des formations gratuites et collectives à destination des personnes chargées de l’écoute au sein du 3919 ;
  • Participe, aux côtés des associations signataires de l’accord partenarial du 10 décembre 2013 et des équipes territoriales aux droits des femmes, à la constitution (sous format Excel) et à l’actualisation en continu d’une base de données recensant l’ensemble des structures existantes à destination des femmes victimes de toutes violences, en vue d’une meilleure orientation de ces femmes par le 3919 vers les structures locales pour une prise en charge adaptée à leurs besoins  ;
  • Participe aux travaux, menés sous l’égide de l’administration visant à la constitution d’un référentiel informatisé des associations nationales et locales intervenant dans l’accompagnement des femmes victimes de violences, consultables sur une application extranet  par les partenaires nationaux impliqués dans l’accompagnement des femmes victimes de violence ainsi que par les équipes territoriales aux droits des femmes ;
  • Participe, au moins une fois par trimestre et avec les partenaires associatifs concernés, à un comité de pilotage visant à suivre, évaluer le dispositif global d’accompagnement des femmes victimes de violences, auquel le GAMS participe et à proposer des évolutions en vue d’une amélioration du service rendu aux usagers ;
  • Concourt aux côtés des associations signataires de l’accord partenarial du 10 décembre 2013 à l’actualisation en continu d’un site internet d’information à destination des femmes victimes de toutes violences ;
  • Contribue à favoriser le partenariat pour une prise en charge optimale des femmes victimes de violences au travers notamment des formations dispensées contre les violences faites aux femmes.

La Fédération nationale GAMS a participé aux travaux et aux écrits du groupe de travail « Genre, coopération et protection internationale » de la Commission Droits des femmes, enjeux internationaux et européens du HCEFH (Haut Conseil à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes), comme membre associé.

Le 1er février 2013, le GAMS, co-fondateur, a participé au lancement de la Mobilisation « Excision, parlons-en », par une Conférence de Presse, au Comptoir Général, à Paris Xe.

Le 9 octobre 2013, PLAN France a remis son rapport sur le thème « Education des filles et mariages précoces », à l’Assemblée Nationale. La Fédération nationale GAMS a rédigé le rapport pour la France.

Novembre 2013

Le dimanche 24 novembre, la Fédération nationale GAMS a participé avec Marche en corps, à la seconde étape de la Marche de sensibilisation pour l’arrêt de l’excision : Montreuil-Paris (avant celle Bamako-Nara, au Mali, en 2014). C’est la suite de la Marche entre Quimperlé et Angers, entre mars et avril dernier.

Le mardi 26 novembre, la Fédération nationale GAMS a contribué à la Conférence de Presse clôturant le projet du CNIDFF (Centre National d’Information pour les Droits des Femmes et des Familles), sur la thématique « Droits des Femmes Migrantes », à Paris, à leur siège social national.

Le vendredi 29 novembre, la Fédération nationale GAMS est intervenue lors du Colloque de l’association partenaire « Gynécologie sans frontières », sur la double thématique des mutilations sexuelles féminines dans le Monde et en France, au Sénat, à Paris.

Décembre 2013

Le lundi 2 décembre, le GAMS a organisé à la Mairie du 9e arrondissement de Paris, un Colloque sur Le Continuum des violences faites aux femmes, fillettes et adolescentes, en partenariat avec de nombreuses associations, sur : les mutilations sexuelles féminines ; les mariages forcés et les viols ; les violences dans le couple et les enfants témoins ; la prostitution/les victimes de la traite.

2014

Auditions en qualité d’experte :

La Fédération nationale GAMS a été auditionnée par le Conseil Economique, Social et Environnemental sur les Pratiques Traditionnelles Néfastes, dans le cadre d’un rapport « Combattre toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses », présenté en séance plénière, le 25 novembre.

En octobre 2014, la Fédération nationale GAMS a été auditionnée par les députés membres de la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale dans le cadre du projet de loi portant sur la réforme du droit d’asile en France, et par la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée Nationale.

Le 23 octobre 2014, la Fédération nationale GAMS a été auditionnée par les membres du Groupe thématique de l’OFPRA sur les violences faites aux femmes, plus particulièrement sur la thématique des mariages forcés.

Colloque international :

Le 6 février 2014, avec la mobilisation « Excision, parlons-en », la Fédération nationale GAMS, co-organisatrice, a donné une communication orale, lors du Colloque international francophone « Excision, les défis de l’abandon », au Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International.

Campagne nationale « Les mutilations sexuelles féminines, un crime puni par la loi » :

En 2014, le Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes était porteur d’un projet cofinancé par la Commission européenne au sein du programme communautaire pour l’emploi et la solidarité sociale (PROGRESS). Ce projet visait à renforcer la formation des professionnels de santé à la prévention des violences au sein du couple, et à renforcer l’information du grand public quant aux violences au sein du couple et aux mutilations sexuelles féminines. Le GAMS a notamment réalisé et diffusé les outils de communication. Dans ce cadre, une campagne d’information a été organisée à l’occasion du 25 novembre 2014 et différents supports furent produits : un dépliant d’information sur les violences au sein du couple, une affiche sur les violences faites aux femmes et un dépliant d’information sur les mutilations sexuelles féminines.

2017

La Fédération nationale GAMS a été très impliquée dans la réflexion et dans les actions inter-institutionnelles et/ou inter-associatives :

Nous avons participé activement au groupe européen de réflexions initié par CéMaVie (Belgique) et la Maison des Femmes de Saint-Denis (France), nommé « Care and Share » (Prendre soin et partager, dans la langue de Molière), ainsi qu’au Comité de Pilotage de la Maison des Femmes de Saint-Denis.

Nous avons collaboré avec la MIPROF pour établir des outils de formation contre le mariage forcé.

Nous avons participé à l’enquête sur L’impact des violences sexistes et sexuelles sur la santé psychologique : comprendre et agir, par l’Observatoire des Violences faites aux femmes.

Nous avons participé à la prise en charge optimale des femmes victimes de violences qui s’adressent à la plateforme téléphonique de référence pour toutes les femmes victimes de violences (3919), grâce à la mise en réseau des numéros téléphoniques nationaux, et à la création de la Base de données et de la carte interactive des associations françaises venant en aide aux femmes victimes de violences (BASAVI), en ligne depuis le 25 novembre 2017.

Juin 2017

L’équipe du GAMS Auvergne Rhône-Alpes a publié un ouvrage intitulé Les fleurs coupées, qui a recueilli les témoignages de femmes excisées « Plus jamais ça ! ».

Novembre 2017

Nous avons participé au dernier film documentaire de Mireille DARC, Le Plaisir Interdit, diffusé le 28 novembre France 2. Disponible sur notre chaîne Youtube.

2018

Co-fondatrice et Administratrice et Co-Porte-Parole de la mobilisation « Excision, parlons-en », le Gams participe tout au long de l’année aux réunions de Bureau et Conseil d’administration. De plus, nous avons participé et collaboré à plusieurs manifestations en 2018, comme une campagne de prévention de l’excision en direction des adolescent.e.s, ou un partenariat avec le Tchat « En avant toutes », le Gams ayant formé les écoutant.e.s à la thématique des Mutilations Sexuelles Féminines.

Février 2018

À la demande de la Délégation aux Droits des Femmes et à l’Egalité des Chances entre les Femmes et les Hommes du Sénat, nous avons co-animé une table-ronde internationale contre les Mutilations Sexuelles Féminines et participé aux travaux pour la rédaction du rapport d’information Mutilations sexuelles féminines : une menace toujours présente, une mobilisation à renforcer.

Mars 2019

Au sein du Collectif Prévenir & Protéger que le GAMS a impulsé et co-créé, nous avons obtenu le Label Grande Cause du Premier Ministre.

Mai 2019

Le GAMS a accompagné la sortie du documentaire de Barbara Miller, Female Pleasure, sorti le 1er mai 2019.

Juin 2019

En 2018, un groupe de travail a été mis en place pour répondre aux questionnement des acteurs de terrain sur le traitement des situations d’unions précoces. Le Gams a collaboré avec la Dihal pour l’élaboration du livret Prévention & prise en charge des unions précoces qui restitue ces travaux et propose des clefs de compréhension et des pistes pour l’action dans une démarche non stigmatisante et respectueuse du droit et des lois de la République. Ce livret est édité en juin 2019 et s’inscrit dans le cadre du suivi des actions de résorption des bidonvilles et des campements illicites de la Dihal.
 
 
Le GAMS a participé à l’élaboration du Plan national d’action visant à éradiquer les mutilations sexuelles féminines. Il a pour objectif de renforcer la détection des risques d’excision, former les professionnels et sensibiliser la société à cette pratique néfaste. Le plan agira comme levier auprès de la communauté internationale afin que d’autres pays s’engagent dans l’éradication des mutilations sexuelles féminines.

Septembre 2019

Le GAMS a accompagné la sortie du film de Michela Occhipinti, Le Mariage de Verida, sorti le 4 septembre 2019.

Participation au Conseil de l’Europe. Conférence des hauts-représentants des Ministres de l’Intérieur sur la lutte contre la violence domestique : « La police, un acteur clé de la lutte contre la violence domestique ».  Isabelle Gillette-Faye, directrice du GAMS, a notamment pris part aux débats concernant « le rôle des réseaux sociaux, d’internet et des NTIC pour prévenir et lutter contre la violence domestique ».

Septembre – novembre 2019

Isabelle Gillette-Faye, directrice du GAMS, est entrée à la Commission Violence du Haut Conseil à l’Égalité. Dans ce cadre, elle a participé au Grenelle des violences conjugales tenu de septembre à novembre 2019.

Février 2020

Pour la Journée internationale de la Tolérance Zéro à l’égard des Mutilations Sexuelles Féminines, le GAMS a organisé une soirée musicale et festive avec des artistes engagés et généreux : Manda Sira, Ange Minkala, Adama Ouedrago, Simon Winse. Cette soirée était l’occasion de partager un moment convivial et poétique, mais aussi de faire le point sur l’excision aujourd’hui en France et les actions du GAMS.
C’était le 08 février 2020 au concept-store made in Africa, le Saargale.

 

Mars 2020

Participation à l’élaboration avec la Haute Autorité de Santé d’une méthode de recommandations et d’un argumentaire scientifique concernant la prise en charge des MSF par les professionnels de santé de premier recours.

1984

Seconde rencontre internationale à Dakar sur la question des pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants. Des rapports sont présentés sur six pays africains (Sénégal, Egypte, Soudan, Mali, Sierra Léone, Somalie). Les différents intervenants confirment les recommandations faites à Khartoum. L’excision sous toutes ses formes doit disparaître. Les moyens à privilégier sont « l’information et une éducation particulièrement intensive afin de changer la mentalité masculine » et « l’interdiction de la pratique à tout le personnel médical et paramédical ».

Au cours du séminaire, un Comité Inter-Africain est créé, chargé de susciter la création d’un comité national de lutte dans chaque pays concerné et de suivre les travaux engagés. Le GAMS devient « la section française du Comité Inter-Africain ».

Ce comité regroupe une trentaine de comités nationaux africains en 1999.

Il reçoit en 1995 le prix des Nations Unies en matière de population.

1985

Au forum des ONG, en marge de la 3e rencontre internationale des Nations Unies sur les discriminations faites aux femmes à Nairobi, Kenya, le Comité Inter-Africain tient sa première assemblée. Les comités nationaux africains nouvellement constitués et le GAMS évoquent leurs travaux.

1987

Séminaire régional sur les pratiques traditionnelles ayant effet sur la santé des femmes et des enfants à Addis Abeba, Ethiopie. Il est organisé par le Comité Inter-Africain, co-parrainé par le Ministère de la Santé de l’Ethiopie, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, l’Organisation de l’Unité Africaine, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé.

Des comités créés dans différents pays du continent africain rapportent leurs travaux, et le GAMS évoque son travail en France. Les pratiques traditionnelles telles que les mutilations sexuelles féminines, les mariages forcés d’adolescentes, les tabous alimentaires, le non-espacement des naissances ont des conséquences désastreuses sur la santé des populations. Des actions d’information sur leurs dangers sont peu à peu organisées dans différents pays africains. Du matériel éducatif est créé.

1990

Séminaire régional sur les pratiques traditionnelles ayant effet sur la santé des femmes et des enfants à Addis Abeba, Ethiopie, organisé par le Comité Inter-Africain. Nous présentons notre travail depuis 1987.

1991

Participation du GAMS au séminaire sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants, organisé par l’ONU (Organisation des Nations Unies), le Centre des droits de l’Homme et le Gouvernement du Burkina Faso, Ouagadougou, au Burkina Faso, du 28 avril au 3 mai.

1992

Participation au 9e congrès international sur les enfants maltraités et négligés, organisé par l’International Society for Prévention of Child Abuse and Neglect, à Chicago (Etats Unis d’Amérique).

Participation à la première conférence européenne organisée à Londres par le FORWARD (Foundation for women’s health, research and development).

1993

Participation à la conférence nationale sur les mutilations sexuelles féminines organisée par le gouvernement suédois et plus particulièrement le « National Board of health and welfare ».

1993

Participation à la conférence mondiale sur les droits de l’Homme organisée par le Centre des droits de l’Homme de l’ONU à Vienne (Autriche).

1994-95

Le GAMS finance, grâce à la Coopération française, cinq programmes de prévention organisés par les comités nationaux du Niger, du Mali, du Burkina Faso et de Guinée Conakry.

1995

Participation au Forum des ONG à Honairou (Chine) en marge de la 4e Conférence Internationale des Femmes de l’O.N.U. à Beijin (Chine). Tenue de deux ateliers sur les mutilations sexuelles féminines.

Novembre 1997

Participation à la 4e assemblée générale du Comité Inter-Africain à Dakar (Sénégal) avec l’appui de l’OMS, l’UNICEF, et FNUAP.

Une trentaine de comités africains sont désormais constitués et les travaux se multiplient sur le continent.

2001

Participation à la 5e assemblée générale du Comité Inter-Africain, à Dar es Salam (Tanzanie).

2003

Participation à la Conférence internationale Tolérance 0 à la Mutilation Génitale Féminine, à Addis Abeba (Ethiopie).

2004

Participation à la mobilisation des griots contre les violences faites aux femmes, à Ouagadougou (Burkina Faso), à l’initiative de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Février 2005

Participation à la conférence sous-régionale (Afrique de l’Est) de Djibouti, pour la ratification du Protocole de Maputo, à l’initiative de STOP MGF, créé par No Peace Without Justice.

Février 2006

Participation à la conférence sous-régionale (Afrique de l’Ouest) de Bamako (Mali), pour la ratification du Protocole de Maputo, à l’initiative de STOP MGF, crée par No Peace Without Justice.

Octobre 2008

Participation à la 7e assemblée générale du Comité Inter-Africain au Caire (Egypte).

2009

La Fédération nationale GAMS, en sa qualité d’association co-fondatrice du Réseau Euronet MGF, poursuit des échanges fructueux avec les 35 membres dans 15 pays de l’Union Européenne. Notamment, les 15 & 16 avril 2009, la Fédération nationale GAMS National a participé activement à la Conférence Europe/Afrique sur la prévention des Mutilations Sexuelles Féminines et à l’Assemblée Générale du Réseau Européen, au Parlement Européen, à Bruxelles (Belgique).

Depuis avril 2009, la Fédération nationale GAMS participe activement au Forum Européen pour l’Intégration, sur proposition de la DAIC (Direction de l’Accueil, de l’Intégration et de la Citoyenneté) du Ministère de l’Immigration, de l’Identité Nationale et du Développement Solidaire, au Conseil Economique et Social Européen.

En juillet 2009, avec son partenaire marocain la Fondation YTTO, la Fédération nationale GAMS a initié une Caravane des Femmes Africaines pour la Paix et l’Egalité au Mali, avec une importante délégation de la Fédération nationale GAMS (Champagne-Ardenne, Ile-de-France, National, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes). En juillet 2008, nous avions participé à l’édition marocaine.

Le 25 novembre 2009, la Fédération nationale GAMS a participé activement à la Conférence Europe/Afrique sur les Mutilations Sexuelles Féminines, à La Haye (Pays-Bas).

2011

Le 4 février 2012, la Fédération nationale GAMS a été invitée à donner une Conférence sur la thématique des mutilations sexuelles féminines, à Bruxelles, par le GAMS Belge. Présence de la Reine de Belgique et de la Ministre francophone belge en charge de l’égalité des chances.

2012

  • Euronet MGF

La Fédération nationale GAMS, en sa qualité d’association co-fondatrice du Réseau, poursuit des échanges fructueux avec les 35 membres dans 15 pays de l’Union Européenne. Elle a entre autres participé à une rencontre de travail, de haut niveau européen, à Bruxelles, les 3 & 4 octobre 2012.

  • Allemagne

Les 4 & 5 février 2012, la Fédération nationale GAMS a été invitée à animer deux Conférences-Débats, sur la thématique des mutilations sexuelles féminines, à Dusserdolf, en Allemagne. Le 2 juin 2012, elle a animé une formation des professionnels sociaux allemands (éducateurs spécialisés), toujours à Dusserdolf, pour l’association Stop mutilation e.v.

  • Etude européenne sur les mutilations sexuelles féminines

Le 10 mai 2012, la Fédération nationale GAMS était invitée à Vilnuis, en Lithuanie, en sa qualité d’Experte sur le thème des Mutilations Sexuelles Féminines, afin d’élaborer une nouvelle Etude à l’échelle européenne sur les mutilations génitales féminines (MGF). L’étude donnera un aperçu de la situation concernant les mutilations génitales féminines dans les 27 États membres et la Croatie. Elle est coordonnée par EIGE (Agence européenne qui soutient l’UE et ses États membres dans leurs efforts visant à promouvoir l’égalité des sexes, à combattre les discriminations fondées sur le sexe et sensibiliser sur les questions d’égalité entre les sexes). La Fédération nationale GAMS a également participé à une seconde rencontre d’expert-e-s européen-ne-s à Paris, à l’IEP (Sciences Po), le 1er juin 2012.

  • Comité Inter-Africain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants

La Fédération nationale GAMS, en sa qualité d’association co-fondatrice du Comité, poursuit des échanges fructueux avec les membres Africains et les autres-groupes sections dans les pays industrialisés. A la suite d’un travail acharné de lobbying et plaidoyer, les États Membres des Nations Unies ont adopté le 26 novembre 2012 la toute première résolution appelant à mettre fin à aux mutilations génitales féminines. Cette décision fut prise à l’initiative du Comité Inter-Africain et ses différentes composantes au Sud comme au Nord, ainsi que l’ONG Italienne No Peace Without Justice, La Palabre et le Réseau Européen (Euronet FGM). Elle fut saluée par le Secrétaire général de l’ONU, qui considère qu’il s’agit d’une étape historique pour la protection des droits des filles et des femmes.

Le 20 décembre 2012, l’Assemblée Générale des Nations Unies l’a adoptée par consensus. Cette résolution appelle tous les États à approuver des lois interdisant et pénalisant la pratique des mutilations génitales féminines (MGF). Cette mesure, initialement présentée par le groupe des Etats Africains et ensuite appuyée par deux tiers des Etats membres de l’ONU, témoigne de la prise de conscience de la part de la communauté internationale qu’une approche globale et commune est nécessaire pour mettre un terme à une pratique qui affecte la vie de femmes et de filles dans le monde entier.

En condamnant sans équivoque toute médicalisation de cette pratique, le texte reconnaît fermement que les MGF constituent d’abord et avant tout une violation de l’intégrité physique des filles et des femmes qui la subissent, quelles que soient leurs formes ou les conditions d’hygiène dans lesquelles elles sont commises.

2014

Dans le cadre du « Programme national de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles » et son sous-programme d’appui à la lutte contre l’excision et son interdiction en France, l’OFII (Office Français de l’Immigration et l’intégration) de Bamako et ONU Femmes ont convié la Fédération nationale GAMS à Bamako (Mali) pour un séminaire sur les bonnes pratiques à tenir.

Janvier 2016

Le 7 janvier a eu lieu une conférence organisée par Wadi (ONG germano-irakienne) et Aware (ONG singapourienne), à Singapour. Des femmes originaires de Malaysie, Thailande, Inde et Singapour se sont réunies pour échanger sur les moyens d’éradiquer les mutilations sexuelles féminines. ll est connu que la pratique est répandue dans la communauté malaise et d’autres communautés musulmanes de Singapour, mais personne ne connaît l’ampleur exacte du phénomène. De la même façon, il n’existe aucune étude à propos de l’Inde, la Thailande ni le Sri Lanka. Ainsi, la conférence incluait une formation à la conduite d’études statistiques pour combler ces lacunes.

Avril 2016

Du 26 au 27 avril 2016, le Ministère des Femmes, de la Famille et de l’Enfance du Sénégal et No Peace Without Justice (NPWJ), en partenariat avec le Comité Inter-Africain sur les Pratiques Traditionnelles  affectant la santé des femmes et des enfants et les associations locales, COSEPRAT et La Palabre, ont convoqué une Consultation ministérielle sous-régionale à Dakar, au Sénégal, visant à favoriser l’implantation de la Résolution 69/150 de l’Assemblée générale des Nations Unies qui appelle à une interdiction mondiale des Mutilations Génitales Féminines (FGM).

Janvier 2017

Les 30 et 31 janvier, la Fédération nationale GAMS était représentée à la Conférence mondiale contre les Mutilations Sexuelles Féminines, à Rome (Italie).

Les 14 et 15 janvier 2017, la Fédération nationale GAMS a donné une conférence avec son homologue malien l’AMSOPT (Association Malienne pour le Suivi et l’Orientation des Pratiques Traditionnelles) sur « Les violences basées sur le genre », à Bamako (Mali).

Février 2017

Le 23 février, le FORWARD UK (homologue du GAMS au Royaume-Uni) a convié la Fédération nationale GAMS à présenter l’expérience française et ses actions en milieu scolaire, pour la prévention des Mutilations Sexuelles Féminines, à Londres (Royaume-Uni).

Février 2018

Le 6 février 2018, le GAMS Grand-Est participe à la Conférence débat européenne, au Parlement Européen de Strasbourg : Une politique étrangère féministe de l’UE. Mettre fin aux Mutilations Génitales Féminines.

Mars 2018

Le 25 mars 2018,  le GAMS a donné une conférence « Femmes et violences traditionnelles », à Bamako (Mali), à l’Hôtel Salam.