Guinée-Conakry : Plus de « 22 % de filles » se marient avant l’âge de 15 ans

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Guinée Time | Le 16/06/2017

Le mariage précoce, à cause de « pesanteurs culturelles », fait encore des victimes en Guinée où « 22,8% de filles sont déjà en union avant même d’atteindre l’âge de 15 ans », en croire la ministre des Affaires Sociales, de la promotion féminine et de l’Enfance.

 

Mme Sanaba Kaba a révélé ces statistiques à l’occasion de la Journée internationale de l’Enfant africain, couplée à la campagne nationale de lutte contre le mariage des enfants.

« Selon les résultats de l’enquête MICS 2016, en Guinée, bien que la loi fixe l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les filles et les garçons, 22,8% de filles sont déjà en union avant même d’atteindre l’âge de 15 ans et 54,6% de filles de 18 ans ont déjà contracté le mariage » révèle Mme Sanaba Kaba, Ministre en charge de l’Enfance.

« Le Ministère en charge des questions de l’Enfance perçoit le phénomène du mariage des enfants que certaines pesanteurs culturelles rendent encore tenaces, comme un véritable défi à relever » poursuit-elle ce 16 Juin lors d’une cérémonie officielle au palais du peuple de Conakry.

Le mariage précoce des jeunes filles a des conséquences sur leur santé, leur éducation et leur épanouissement personnel.

En terme de moyens de lutte contre le fléau, Mme le ministre en charge de l’Enfance évoque des mesures telles la révision de la politique nationale de l’enfance avec un plan de mise en œuvre qui s’étend sur 10 ans ;ü la réalisation d’une étude socio anthropologique sur le mariage des enfants ; l’élaboration d’un plan quinquennal de lutte contre le mariage des enfants,  la révision de la loi portant code de l’enfant etc.

« La communauté africaine, célèbre chaque année, le 16 juin, la Journée de l’Enfant Africain, instituée en juillet 1990, à travers la Résolution 1290 de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union Africaine (UA).

Cette journée célèbre la mémoire des écoliers innocents massacrés à SOWETO, en 1976, par le régime raciste de l’apartheid alors au pouvoir en Afrique du Sud. »

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