L’ONU demande à l’Indonésie de ne plus tolérer l’excision

Partager cette publication

[et_pb_section fb_built= »1″ admin_label= »section » _builder_version= »3.22″][et_pb_row admin_label= »row » _builder_version= »3.25″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_text admin_label= »Text » _builder_version= »3.27.4″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat »]

Avec la résolution approuvée par l’ONU visant à interdire les mutilations génitales féminines, l’Indonésie doit révoquer une réglementation tolérant l’excision.

 

Selon le Jakarta Post du 23 décembre, Masruchah, vice-présidente de la Commission nationale sur les violences contre les femmes en Indonésie, a déclaré que la réglementation de 2010 s’opposait à la résolution de l’ONU car elle légalise une pratique dangereuse pour la santé sexuelle et reproductive des femmes. L’Assemblée générale des Nations Unies avait approuvé unanimement la résolution le 20 décembre, demandant à ses 193 membres de faire interdire l’excision génitale féminine.

Le règlement du ministère de la Santé autorise cette pratique lorsqu’elle est administrée par des médecins agréés, des infirmières ou des sages-femmes. « Nous avons systématiquement poussé le ministère à révoquer ce règlement car c’est une atteinte aux droits reproductifs des femmes. Cette pratique provient de l’interprétation erronée des enseignements culturels et religieux », a-t-elle déclaré, ajoutant que de nombreux Indonésiens croient que cette pratique contrôle le désir sexuel de la gent féminine.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les mutilations génitales féminines, extrêmement douloureuses, peuvent causer de graves hémorragies, des problèmes urinaires et provoquer des complications durant les accouchements.

Iffah Ainur Rochmah, porte-parole de Hizbut Tahrir Indonesia, groupuscule islamiste qui prône l’adoption de la charia, a rejeté les avis négatifs sur l’excision en Indonésie. « Cela fait partie de notre culture ancrée profondément dans les enseignements islamiques. La pratique doit être effectuée selon des procédures qui n’a pas d’effets sur la santé », a-t-elle affirmé.

 

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Plus à explorer

Nos événements

HAPPENING – 2 MAR S 2024 -Non à la médicalisation de l’excision- Paris

Une cinquantaine d’associations militantes, fédérées par Diaryatou Bah, fondatrice d’« Espoirs et combats de femmes » se sont données rendez-vous le samedi 2 mars à 14h30 devant la Mairie du 20ème arrondissement de Paris, pour unir les forces et les voix contre les mutilations sexuelles féminines et leur médicalisation.
Cet événement venait clôturé la campagne de sensibilisation « Non à la médicalisation de l’excision ! » lancée sur les réseaux sociaux le 6 février 2024 et rejointe par de nombreuses associations et personnalités de premier plan. Plusieurs d’entre elles se sont exprimées lors de ce rassemblement, pour alerter et informer contre des pratiques qui perdurent et dont le recul est menacé par le recours à la médicalisation.