Elles ont parfois à peine 6 ans et leur destin est déjà scellé : elles n’ont d’autre choix que le mariage à l’âge où d’autres entrent à l’école. Une union arrangée, forcée, qui les prive de toute éducation, avec, bien souvent, des hommes qui pourraient être leur grand-père. Depuis treize ans, la photographe Stéphanie Sinclair interpelle l’opinion, à travers ses reportages puissants en Ethiopie, au Yémen, au Kenya, en Amérique du Sud ou au Pakistan, sur le fléau des mariages précoces.
L’accès à l’éducation
Pour aller au-delà de son travail de journaliste, et donner du sens à son engagement, Stéphanie Sinclair, plusieurs fois primée au Festival international Visa pour l’image, s’est investie au sein de l’association TooYoungToWed. Une formidable initiative collective qui participe au financement de projets montés par des ONG sur le terrain spécialisées dans l’accès à l’éducation et au sauvetage des fillettes et des adolescentes victimes de mariages forcés et de mutilations sexuelles.
En achetant jusqu’au 20 septembre, sur le site TooYoungToWed – au prix exceptionnel de 100 dollars – un tirage photographique de Stéphanie Sinclair, vous pouvez participer à cette action concrète ! Et, à votre niveau, lutter contre ce fléau qui touche des millions de petites filles dans le monde. Les fonds recueillis serviront, entre autres, à financer un foyer d’accueil de la Samburu Girls Foundation au nord du Kenya.
Auteure : Caroline LAURENT SIMON
Source : ELLE
Une réponse sur « Une photo pour dire non aux mariages forcés des petites filles »
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