ALERTE MONDIALE – De plus en plus de mutilations sexuelles féminines médicalisées

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L’Organisation mondiale de la Santé, l’OMS a émis en ce début de semaine une alerte, elle veut dénoncer les médecins de certains pays en voie de développement qui pratiqueraient de plus en plus des mutilations sexuelles sur rendez-vous, plus de 200 millions de femmes ainsi que de jeunes filles, et même des enfants âgées de 5 à 17 ans auraient déjà subi des mutilations génitales pour des raisons non médicales.

Des mutilations sexuelles de plus en plus identifiées

Toutes ces mutilations entraînent de nombreux problèmes de santé, hémorragies, relations sexuelles difficiles, complications lors de l’accouchement causant la mort du nouveau-né. Les mutilations sexuelles sont devenues médicalisées, pourquoi une telle émergence ? Les chiffres fournis par l’OMS mettent en évidence que plus de 94% des femmes en Egypte sont victimes de cette nouvelle pratique, 76% au Yémen, 65% en Mauritanie, 46% au Kenya, 48% en Côte d’Ivoire.

Avant cette médicalisation, les pratiques se faisaient clandestinement par les proches et bien souvent dans des conditions épouvantables. L’OMS tient à souligner que ces mutilations sont contraires aux droits des femmes et qu’elles doivent être à tout prix combattues et condamnées.

Les mutilations sexuelles sont des interventions qui lèsent intentionnellement les organes génitaux

Cela est valable pour la femme, l’adolescente, l’enfant. Les mutilations génitales se classent en quatre parties, la « Clitoridectomie », ablation partielle ou totale du clitoris, l’« Excision », l’ablation du clitoris et des petites lèvres, l’ « Infibulation », le rétrécissement de l’orifice vaginal et toutes les autres interventions, inciser, piquer, percer, cautériser les organes génitaux. Les complications sont nombreuses, la douleur extrême dans un premier temps puis l’hémorragie, le tétanos, la septicémie et souvent le décès.

Les raisons de ces mutilations ?

Une motivation pour perpétuer les pratiques ancestrales, une certaine éducation de la jeune fille et elles sont souvent pratiquées pour des raisons de croyances diverses, pour assurer la virginité lors du mariage, elles ont aussi un fondement religieux bien qu’aucun texte ne met en avant ce genre de pratiques sur les femmes et dans cette société moderne, l’envie de copier les anciennes traditions pour un retour en arrière qui n’a qu’un but celui de brimer les femmes. L’Organisation mondiale de la Santé lutte activement contre ces pratiques dégradantes pour la femme.
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Une réponse sur « ALERTE MONDIALE – De plus en plus de mutilations sexuelles féminines médicalisées »

J’ai lu et relu l’article pour voir si je n’étais pas dans un rêve. Je suis vraiment sidérée par ces nouvelles informations sur cette nouvelle stratégie d’exciser les jeunes filles. Je vis en Côte d’Ivoire et je viens de terminer un projet de violence basée sur le genre exécuter à Abidjan et à l’intérieur du pays. Apparemment la situation a connu une nette amélioration , officiellement je veux dire. C’est vrai que les comportements, on ne les change pas du jour au lendemain. J’aurais alors voulu que l’OMS qui est un grand organisme et qui a des systèmes d’alertes précoces efficaces devraient donner ce genre d’informations de façons claires et précises, avec des preuves à l’appui. Le problème est trop délicat pour en parler au conditionnel.

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HAPPENING – 2 MAR S 2024 -Non à la médicalisation de l’excision- Paris

Une cinquantaine d’associations militantes, fédérées par Diaryatou Bah, fondatrice d’« Espoirs et combats de femmes » se sont données rendez-vous le samedi 2 mars à 14h30 devant la Mairie du 20ème arrondissement de Paris, pour unir les forces et les voix contre les mutilations sexuelles féminines et leur médicalisation.
Cet événement venait clôturé la campagne de sensibilisation « Non à la médicalisation de l’excision ! » lancée sur les réseaux sociaux le 6 février 2024 et rejointe par de nombreuses associations et personnalités de premier plan. Plusieurs d’entre elles se sont exprimées lors de ce rassemblement, pour alerter et informer contre des pratiques qui perdurent et dont le recul est menacé par le recours à la médicalisation.