Les Belles Histoires du GAMS N°4 – Les femmes sont extraordinaires…

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Aujourd’hui, il s’agit de l’histoire de B., âgée aujourd’hui de 27 ans. Elle est originaire du Centre-Ouest du Sénégal et d’ethnie Peul.

Elle a subi durant l’enfance une excision, et la cicatrice est extrêmement douloureuse, même sans rapport sexuel.

Il y a deux ans sa famille l’a mariée de force à un homme plus âgé. Dés le premier soir, celui-ci l’a battue, car elle se refusait aux rapports sexuels. Cependant, elle a réussi à s’enfuir quelques jours plus tard.

De retour chez ses parents, « son mari » a exigé qu’on lui rembourse la dot, « le prix de la mariée ». Mais celle-ci avait déjà été dépensée. Alors elle a vendue toutes ses économies et son petit commerce.

Arrivée en France, elle a demandé l’asile à la France ; l’OFPRA (Office Français pour les Réfugiés et les Apatrides) a refusé. Mais grâce entre autres à notre intervention, la CNDA (Cour Nationale du Droit d’Asile) vient de lui accorder la pleine reconnaissance comme réfugiée conventionnelle (anciennement asile politique). Et pour la petite histoire, son avocat était un homme africain !

Voilà  le parcours des femmes que nous recevons et accompagnons au GAMS !

 

 

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HAPPENING – 2 MAR S 2024 -Non à la médicalisation de l’excision- Paris

Une cinquantaine d’associations militantes, fédérées par Diaryatou Bah, fondatrice d’« Espoirs et combats de femmes » se sont données rendez-vous le samedi 2 mars à 14h30 devant la Mairie du 20ème arrondissement de Paris, pour unir les forces et les voix contre les mutilations sexuelles féminines et leur médicalisation.
Cet événement venait clôturé la campagne de sensibilisation « Non à la médicalisation de l’excision ! » lancée sur les réseaux sociaux le 6 février 2024 et rejointe par de nombreuses associations et personnalités de premier plan. Plusieurs d’entre elles se sont exprimées lors de ce rassemblement, pour alerter et informer contre des pratiques qui perdurent et dont le recul est menacé par le recours à la médicalisation.