Côte d’Ivoire : Une fille de 12 ans échappe à un mariage forcé

Partager cette publication

[et_pb_section fb_built= »1″ admin_label= »section » _builder_version= »3.22″][et_pb_row admin_label= »row » _builder_version= »4.9.4″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat » hover_enabled= »0″ sticky_enabled= »0″][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_text admin_label= »Text » _builder_version= »4.9.4″ hover_enabled= »0″ sticky_enabled= »0″]

Akody.com | Le 27/05/2018 | Béatrice N’Guessan Paule

 

Un père de famille a été condamné à payer une amende de 500.000 FCFA par le tribunal de man. Ce dernier tentait de faire épouser sa fille de 12 ans par un jeune homme de 31 ans en raison pour 272 000 FCFA.
Dans un village du département de Man, Biakalé, Ouattara Alima avait été promise en mariage à Sory Gaoussou, un riche planteur dès qu’elle aurait atteint l’âge de 12 ans.
En effet, Sory Gaoussou avait informé le père de la jeune fille de ses intentions envers Ouattara Alima. Celui-ci alors exige a Sory Gaoussou la somme de 272 000 FCFA et la construction d’un appartement de 3 pièces avant de donner sa fille en mariage. Le jeune riche va donc accomplir sa part du contrat et attendre la date fixée pour le mariage.
Informée de ce qui se passait, la jeune fille court se réfugier chez son frère ainé, Ouattara Drissa qui porte plainte contre le riche prétendant, qui comparaît dans le même temps que le père.
Le père de la fille a été condamné le 22 mai dernier à payer une amende de 500 000 FCFA. Quant au jeune riche, il a écopé de 12 mois d’emprisonnement et une amende de 50 000 FCFA.
Elle n’avait que 12 ans ! L’Afrique et ses pratiques…

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Plus à explorer

Nos événements

HAPPENING – 2 MAR S 2024 -Non à la médicalisation de l’excision- Paris

Une cinquantaine d’associations militantes, fédérées par Diaryatou Bah, fondatrice d’« Espoirs et combats de femmes » se sont données rendez-vous le samedi 2 mars à 14h30 devant la Mairie du 20ème arrondissement de Paris, pour unir les forces et les voix contre les mutilations sexuelles féminines et leur médicalisation.
Cet événement venait clôturé la campagne de sensibilisation « Non à la médicalisation de l’excision ! » lancée sur les réseaux sociaux le 6 février 2024 et rejointe par de nombreuses associations et personnalités de premier plan. Plusieurs d’entre elles se sont exprimées lors de ce rassemblement, pour alerter et informer contre des pratiques qui perdurent et dont le recul est menacé par le recours à la médicalisation.