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Traduction : Pauline ARRIGHI
Source : All Africa
Dans l’Anti-FGM Newsletter : September/October, d’Egalité Maintenant
Logo du Comité inter africain
L’organisation de lutte pour les droits des femmes GAMCOTRAP (section Gambienne du Comité inter-Africain a mené une campagne de sensibilisation fructueuses auprès de communautés du district de Niamina. Ces communautés sont à présent déterminées à éradiquer les mutilations sexuelles féminines, pourtant profondément ancrées dans leurs traditions.
Le Dr Isatou Touray, directrice de GAMCOTRAP, explique que cette démarche a été rendue possible par le partenariat entre GAMCOTRAP et l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la Population. Ce programme a permis à une trentaine d’exciseuses volontaires d’abandonner cette pratique et de se former à une autre activité respectueuse des droits humains.
Après une formation de 2 ans sur le sujet, ces femmes ont été convaincues du caractère néfaste de l’excision, et que cette mutilation n’a aucun fondement religieux. Elles ont elles-mêmes décidé d’y renoncer et d’entamer une autre activité lucrative qui soit respectueuse des droits humains.
A cette fin, le programme leur a accordé non pas un prêt mais une subvention et elles ont pu suivre une formation à l’entrepreuneuriat et au management. A présent, ces femmes ont également la responsabilité de sensibiliser leurs communautés.
La Cérémonie d’Abandon du Couteau de 2015 a marqué l’accomplissement de cette démarche, avec les déclarations publiques des anciennes exciseuses quant à l’abandon de la pratique. Alhagie Kebba Touray, Chef du Niamina oriental, a déclaré que les exciseuses présentes étaient toutes informées du fait que cette mutilation ne trouve aucune justification dans un texte religieux. Si elles ont de nouveau recours à l’excision, il s’agira donc d’un crime dont elles seront considérées comme pleinement responsables.
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Une réponse sur « À Niamina, en Gambie, des exciseuses renoncent volontairement à leurs pratiques »
A reblogué ceci sur tangakamanuet a ajouté:
« Chaque vie vaut la peine d’être vécue. Chaque personne doit être respectée, quel que soit son état de santé ou de dépendance. Toute souffrance doit être soulagée. » (Dino Cinieri, le 5 octobre 2015 au Palais-Bourbon).